sabdam

ART WORK

I invent myself objects to turn for filming video sequences. These Prosthesis-Extensions for film shooting permits me to obtain and show a point of view. I desire to continue this experience of these objects (pole to film from under/Boxed camera carried for 900 supersport/swing and other prosthesis for the body), that participates for the construction of my scenario-fiction, video film, and my visualized pieces.

 

My mind turns towards “the hidden size of images” what interests me is to film a movement that is being deplaced in a landscape X giving the energy I use to invent and diffuse them into space. My field of vision is often out of time and the images give destructive landscapes, ref; the video, “Don’t look behind it brings bad luck” 2000 & Q.T.M 2001 . The Subject-story’s are an excuse to create, to appropriate, navigate, and to transform these atmospheres.(Example, motorbikes, birds, dancers). The speed, the movement, the light, together these elements form the “Image Atmosphere” and are reproduced in my work through different mediums that I mix, re-mix, combine, superpose, and confront. Through this it reflects the mark of time, the technology of time (Man/Machine) ; I change freely from one medium to another, which helps me from working in a uniformed way and production. It is therefore important to find supports adequat in function of the ideas that I develop, or intertwined Image/Sound, Object/Sound, Image/Sound.

 

My propositions are a result of chain procedure’s, the concept of the Object /Realization of Image/Film/Improvisation of a scene/mounting of a film/interactions between elements.The object and the place of diffusion. “We belong to our time ” still “that of the cinema and each one of us is forced to show what the world we live in is doing” (Gertrude Stein). During the mounting of a film I place my images like notes of music on the partition. I treat my images in a way to create a visual rhythm. I compose out of time transforming the real time of the filming. Faster/stopping on an image/slowing down/copying/and sticking. I play with overplaying images. This generates musical sounds that I work on and exploit in which de-synchronisation is chosen for projecting videos. I propose to exchange my work with other artists, lending them a sound from one of my videos to a muscien and listen to his/her interpretation to be confronted to myself in my position. My ideas, my projects that I have already worked on.

 

…….look at the amount of film makers that make art out of cinema, I make my art into a film ……

Je m’invente un ensemble d’objets de tournage pour filmer des séquences vidéo.
Ces Extensions-Prothèses de tournage me permettent d’obtenir et de montrer un point de vue. Je désire continuer l’expérience de ces objets (perche pour filmer en contre-plongée 1boitier caméra embarquée pour 900 ss Ducati- 1 balançoire & autres prothèses pour un corps), qui participent à la construction de mes fictions-scénarii, de mes films-vidéo, et de mes pièces visuelles.
Mes préoccupations se tournent vers «la face cachée des images».Ce qui m’intéresse, c’est autant lmer un mouvement, un déplacement dans un paysage x que le dispositif que je dois inventer pour réaliser des images ou les diffuser dans un espace.
Mon champs de vision est souvent décalé et ces images donnent à voir des paysages déstructurés.
Réf. aux films: Ne regarde pas derrière, ça porte malheur.2000 & Q.C.T.M. 2001


Les histoires-sujets sont des prétextes à créer, à m’approprier, à manipuler, à naviguer, pour
transformer ces univers. (Exemples: motos, oiseaux, danseurs.)
La vitesse, le mouvement, la lumière, l’ensemble de ces éléments forment «l’image atmosphère», et sont retranscrits dans mon travail par différents médias que je mélange, combine, superpose, confronte. Par ce biais, ils reflètent l’empreinte technologique de notre temps (l’homme/machine).
Je passe librement d’un médium à un autre, ce qui m’évite de m’enfermer dans une production uniforme.

Il est donc important de trouver des supports adéquats en fonction des idées que je développe, où s’entremêlent image/son, objet/son, image/objet/son, image/objet.
Mes propositions sont le résultat d’un procédé en chaine, conception de l’objet / réalisations des images: lm l’improvisation d’une mise en scène/ montage du film l’interaction des éléments/ objet et lieu de diffusion. “On appartient à son époque et celle-ci est” encore “celle du cinéma, et chacun est forcé d’exprimer ce que le monde dans lequel il vit est en train de faire” … Gertrude Stein.

Au montage: je place mes images comme des notes de musiques sur une partition, je traite mes images de façon à créer une rythmique visuelle. Je compose un décalage en transformant la durée réelle des prises de vues, accéléré/ arrêt sur image /ralenti/ copier /coller. Je joue des boucles d’images.
Elles génèrent des sonorités musicales que j’exploite et qui entretiennent la desynchronisation de l’audio-visuel. Tout ce traitement de manipulation d’images est pensé, adapté à la forme de diffusion choisie pour la projection de mes vidéos.
Je propose des échanges avec d’autres artistes, prêter une bande sonore d’une de mes vidéos à DJ musicien et entendre son interprétation, confronter mes positions, mes idées, mes projets déjà amorcés.

…. regardez le nombre de cinéaste qui ont fait que le cinéma devienne un art et moi je fais en sorte que mon art devienne un film.

Comment filmer les oiseaux

Backwards/Forwards

Filmer les pâquerettes

Steadycam 900ss Ducati

CRASH BARRIER

Issues du hasard

La rampe

A d. KM de toi

GRAPHIC DESIGN

ROCK/ROOM

éditions de L'Attente

WHO I AM

A/V

Alice Keller  SOUNDS

INTERVIEWS

LAB / AK BACKGROUNDS

RELEASES

UPCOMING EP VINYL

RECORD/LP VINYL

RECORD/CDs

DIGITAL/ALBUMS

LABELS

LIVE

UPCOMING SHOW

PAST SHOWS

TEASERS

FEATURES

sabdam

SOLO EXHIBITIONS

GROUP EXHIBITIONS

MOTION PICTURES

ART WORK

WORKSHOPS

NETWORK

A d. KM de toi

panneau circuits imprimés-LED-alimentation-1998.

Collection Michèle Sporni

CRASH BARRIER

Mur de pneu anti-choc anti-bruits Collection Usines éphémères 2000

La rampe

Team of course Dans 2 blocs de béton :

4 stroboscopes clignotent de façon à rappeler la lumière perceptible dans un moment de déplacement à grandes vitesse.

2 blocs béton – circuirt électrique – 4 stroboscopes qui produisent une matière sonore.

2×110-5/5 cm

Issues du hasard

Sac de boxe : tissus militaire-chaînes-vidéo projecteur (fujix P40e)-fixation-bois- peinture phospholuminescente-néon de lumière noire- 150/80/45 cm- accrochage au plafond.1996

Steadycam 900ss Ducati

Boitier pvc-plexi- 40/40-2000.

pour réaliser la vidéo: Ne regarde pas derriere, ça porte malheur.

Filmer les pâquerettes

Chariot pliable-niveau-sangle-2001

Backwards/Forwards

Filmer devant-derrière. 2001 Tube aluminium-plateau-pas-de-vis-plateau pour 2 caméras. H250/100/100 cm

Comment filmer les oiseaux

Machine à filmer

Tube aluminium démontable-sangle-plexiglas protection pour caméra Hi8-DV. H350/100/40 cm Ø5 cm-2001

Latex-billes de verre-rouleau de papier tue-mouche-1998 40/40-130cm.

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version french

Votre travail porte autant sur la musique que sur la vidéo. Comment jouez-vous sur ces deux registres ?

J’ai toujours été intéressée par la musique de film, le rapport entre l’image et le son. 

Je ne fais pas du Vjing. C’est plus un travail sur les bandes son.

Je me sers des bruits de fond de mes vidéos en les transformant en petites nappes sonores qui se fondent dans mes morceaux. C’est plus l’esprit du ciné-concert que du vjing.

Quels sont les matériaux, les samples sonores et visuels utilisés ?

Je filme depuis 15 ans. Je n’ai plus de caméra depuis un moment. Le matériel s’use. Quand j’accroche des caméras sur des danseurs de hip hop pour filmer la ville à travers leurs mouvements, comme je l’ai fait il y a quelques années à Marseille, c’est normal que ça s’abîme.

Alors, je me débrouille avec ce que j’ai déjà. Je récupère des petites captations de lieux que j’ai filmés à travers la France et ailleurs sur des vieilles bandes, comme des shots tournés sur un téléphone portable. C’est fait à l’arrache. J’utilise même ces séquences où la caméra est allumée alors que tu la croyais éteinte. Je peux monter un film d’une demi-heure avec 30 secondes d’images. 

Je capte aussi beaucoup de sons qui m’entourent au quotidien, comme une machine à café qui coule, les bruits d’un chantier en bas de chez moi, des voix dans les journaux télévisés, ou celles de gens qui discutent dans le tram. Je fais ces prises de son avec ce que j’ai sous la main à un moment donné ! J’utilise aussi des samples de batteries et d’ instrus que je pioche à droite à gauche et que je déforme.

Collaborez-vous avec d’autres artistes bordelais ?

On n’est pas beaucoup à faire ce genre de musique à Bordeaux. Je me sens proche de Plim Plim. Il y a une scène à Bordeaux, mais comparés à ceux qui font du rock’n’roll, on  n’est pas nombreux à lier le côté expérimental à l’électro. Je compte sur les doigts de la main les personnes qui font ça : Neurosystem, Présence Capitale, MA Asso. Il y a quelques années, on a fait des soirées dans des appartements avec le collectif Neurosystem dont je fais partie. C’était beaucoup plus convivial que de jouer dans des salles souvent trop grandes. Je travaille depuis plusieurs années avec Baby Kruger sur le projet Pattern Out Law ». On se fait des sessions quand on se voit, mais c’est rare parce qu’elle vit maintenant en Belgique.

Vous venez de l’art contemporain. Comment êtes-vous devenue Alice Keller ?

J’ai fait de la sculpture sonore et des dispositifs pour des expos pendant 15 ans. J’ai aussi pas mal vadrouillé dans des résidences d’artistes au fin fond du trou du cul de la France. L’art contemporain demande de gros dispositifs, de l’argent et de l’espace. C’est dur de gérer ça toute seule. J’avais envie de créer un autre projet, ça a été A lice Keller. Je ne suis pas du tout musicienne à la base. Alors, je me suis intéressée à la musique concrète et j’ai passé beaucoup de temps à apprendre sur des logiciels, à me faire ma propre cuisine. Je choisis mes morceaux et mes visuels en fonction de la scène et du public. J’aime m’adapter aux propositions qu’on me fait. C’est une prise de risque à chaque fois.  Je trouve ça plus vivant. À l’heure actuelle, en tant qu’artiste, je trouve qu’exposer une œuvre dans un musée, c’est la faire mourir. Je ne devrais pas te dire ça, mais soyons punk ! Je préfère faire vivre mon projet en live. Au départ, je ne m’étais d’ailleurs jamais dit que j’allais faire de la scène. 

Je pensais faire de la musique de film ou de studio. Puis on m’a proposé de monter sur scène et j’ai accepté, même si je suis quelqu’un de timide.

Vous ne vous appelez pas Alice Keller dans le civil. Pourquoi ce nom de scène ?

Cette question m’énerve. C’est juste un pseudo, comme en littérature, qu’on utilise pour faire exister des fictions. C’est la signature du travail que je fais. J’ai trouvé ce nom pour faire vivre mon projet. C’est un clin d’œil à mon arrière-grand-mère qui s’appelait Keller. C’est aussi une référence à Art Keller. C’est l’un des pseudos de l’artiste Paul Devautour, qui insère des textes situationnistes dans des peintures de personnages de BD. Je suis une héritière des fictions de ce personnage fictif.

[propos recueillis par Annabelle Georgen]
Alice Keller, concert visuel, mardi 17 mars, 21h, Utopia.
E.Motion, circuit électronique multimédia, du vendredi 27 février au samedi 28 mars.

Renseignements www.neurosystem.org

Alice Keller sortira en juin son premier album 9 titres sur le label allemand Umbruch Recordings

www.myspace.com/alicekeller
www.myspace.com/umbruch
http://issuu.com/spiritbordeaux/docs/spirit48light/908

Elle sculpte les sons et les images comme des matières concrètes et s’amuse à brouiller les pistes en les enchevêtrant dans des plages atmosphériques noise et indus. L’énigmatique artiste bordelaise Alice Keller est en concert visuel

mardi 17 mars, au cinéma Utopia. Une des étapes phares du circuit électronique multimédia E.Motion.